© Desgagné, S. et Gervais, F. (2000).

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Préambule : La situation est présentée par un prof sseur d'anglais qui enseigne en cinquième secondaire. Il nous raconte une belle activité qu'il a préparée et qui ne se déroule pas comme il avait anticipé. Voici en quoi consiste l'activité : à partir d’articles de journaux, les élèves découpaient les titres en mots qu’ils mettaient dans des enveloppes, ils prenaient les enveloppes et essayaient de recomposer les titres sans les journaux.

TITRE: QUAND LE COEUR N'Y EST PLUS

La situation s’est passée dans un de mes meilleurs groupes. Je leur présentais une activité que j’avais donnée dans un autre groupe, le matin. C’est un groupe avec lequel j’ai développé beaucoup de complicité, des relations humaines plus fortes qu’avec les autres groupes. Je m’étais dit que l’activité fonctionnerait très bien avec eux. Je commence. C’était le premier cours après le dîner ; je trouvais difficile de leur expliquer, ardu même. Pour une très rare fois, ils ne m’écoutaient pas tellement. Je me demandais ce qui se passait... Ils bougeaient, il y en avait deux qui parlaient, puis deux autres... Je finis d’expliquer et leur réaction ne ressemble pas du tout à celle du matin. Même si le matin, ce sont des bons groupes, mais pas aussi forts au point de vue scolaire, ils avaient accepté de le faire avec plaisir. Mon groupe de l’après-midi a commencé, mais un peu de travers. Ils venaient me voir et me demandaient : « Qu'est-ce qu’on fait avec ça ? », en me regardant un peu de travers. Je les regardais moi aussi de travers en me disant : « Voyons, je n’ai jamais besoin de répéter dans ce groupe-là d’habitude ! » J’ai répété une fois ou deux, mais l’adrénaline a commencé à monter tranquillement. Leur façon de faire n’était pas comme dans les autres groupes et je sentais qu’il y avait quelque chose. Mais en même temps, je ne doutais pas qu’ils comprenaient l’activité, car c’est mon meilleur groupe. Ils réunissent les mots, trouvent les titres et commencent la recherche des articles sur le mur. Ils se bousculent un peu, ils rient et font des farces. Là, je dis : « Stop ! » Mais je n’ose pas me fâcher trop, car ils rient de nous quand on se fâche. Ils trouvent ça drôle, ils ne nous le disent pas sur le moment, mais le lendemain.

Je les avertis tranquillement. Je prends de grandes respirations, car plus l’activité avançait, moins bien ils participaient. Alors, j’ai haussé le ton et ils ont parlé moins fort. J’arrête, je suis toujours à mon bureau, car ça ne me tente pas d’aller au milieu de la classe. Un moment donné, quelqu’un me fait venir, je vais au centre, je lui réponds. Plus ça va, plus le ton monte, ça rit, ils se lancent même des objets... Ça faisait peut-être quinze minutes que le cours était commencé. Je me suis dit : « C'est pas possible, ça ne se peut pas... » Je fais un bruit assez fort pour que tout le monde s’arrête. Je leur dis : « Tout le monde à sa place, on sert tout ça. » J’étais en maudit mais surtout très déçu, surtout au début ; c'était de la déception, plus que de l’agressivité. Moi, cette activité m’a pris une journée et demie à préparer. Je me démène pour leur préparer une belle activité, puis, c’est comme ça qu’ils réagissent. C’est surtout au niveau de la complicité que ça fait mal (1). Bon, me fâcher ça ne sert à rien, ils vont rire de moi. J’avais d’autres activités en réserve, je les passe d’une humeur massacrante. Le cours finit de cette manière, car je leur aurais dit n’importe quoi. En fait, je ne savais pas trop quoi leur dire non plus. Tout se termine en silence ; la cloche sonne et ils s’en vont. Mais il faut que je continue, qu’ils sachent comment j’étais. Je fais quoi ? Avant de m’endormir, j’y pense, qu’est-ce que je vais leur dire quand je vais les revoir ? Tout d’abord, il faut que je leur parle, leur dire comment je me sentais. Il faut qu’ils sachent que là, ils sont allés trop loin. Je suis déçu, parce que j’ai travaillé fort et les jeunes ne se sont même pas donné la peine d’accomplir leur tâche. Dans le fond, c’est l’activité qui n’a pas fonctionné, ce n’est pas moi. C’est plus ça, ma déception. Je ne reste pas agressif une heure ou deux, je ne pourrais pas fonctionner. J’ai besoin de prendre un recul, dans tous les sens, même physiquement, je me retire en avant à mon bureau (2). C’est parce qu’à ce moment ma déception sort et s’en va. Je me recule, je respire fort et ma déception s’en va. Bon, je me dis regarde-les, ils sont beaux et fins, je les aime autant. Ça ne leur tentait pas aujourd’hui, donc je transforme l’activité. Je me garde un moment pour pouvoir mieux respirer, relaxer et redevenir le plus vite possible ce que je suis.

J’avais un autre cours et je n’ai pas repris mon activité. J’avais quatre périodes dans la même journée, avec la première et deuxième, l’activité avait bien fonctionné, mais après cette période, je n’avais plus l’énergie, ni le goût. À trois heures, ça ne me tentait plus de recommencer, j’ai fait un cours un peu plus structuré, c’est-à-dire moins de travail d’équipe, un cours qui demandait moins de discipline. J’ai toujours trois ou quatre activités prêtes, car je sais que lorsque j’ai quatre périodes dans la même journée, il peut y avoir un groupe avec qui l’activité prévue risque de moins bien fonctionner, ça peut être moi aussi. Cette dernière période, ils ont travaillé près de la moitié de la période sur un mot croisé à deux, qui demande le dictionnaire mais qui ne demande pas de déplacements dans la classe.

Durant cette quatrième période, j’ai eu des petits flashs, mais j’ai 32 autres élèves devant moi et je n’ai pas le temps de vraiment y penser. Pourquoi ils m’ont fait ça, aujourd’hui, et qu’est-ce que je vais faire, qu’est-ce que je vais leur dire ? Quand je me suis couché, il a fallu que je pense à ce que j’allais leur dire. Ce qui me revient le soir, c’est la déception ; je revois mon groupe, je vais être obligé de les engueuler et ça me tanne... C’est comme s'ils trompaient ma complicité, moi je ne leur ferais pas ça. Parce que j’ai de l’affection peur eux autres et eux sont supposés en avoir pour moi. C’est vraiment moi que ça va chercher et je n’aurais pas voulu qu’ils me fassent cela, même si c’est banal comme comportement, le fait de jouer avec mes sentiments. C’est comme s'ils me disaient : « Toi ou un autre, on ferait la même chose. » Mais moi, je ne suis pas un autre, je ne suis pas n’importe qui ! Je me vide pour vous autres. C’est comme si dans ma tête je me disais qu'ils n’ont pas le droit de se foutre de moi. C’est un peu enfantin comme comportement, mais c’est moi tout à fait. J’aimerais qu’ils me prouvent ou qu’ils me démontrent que ce que je leur ai donné, ils en tiennent compte. Les mots que je choisis sont importants, en termes précis, pour que ça aille un peu d’impact, pour que ce ne soit pas justement comme n’importe quel prof qui se fâche et dont ils rient ! Il ne faut pas parler trop longtemps, ni être trop moralisateur, parce qu’ils rient de nous. Il faut que je leur dise encore, ce sont mes bibites à moi, que je leur fasse sentir que je me suis démené et qu’ils doivent aussi se démener quand je leur présente une activité. Ce sont les mots que je précise le soir en me couchant. Il faut que ça soit court, mais que ça aille les chercher en rapport avec ce que je suis et ce qu'eux ont développé avec moi. C’est au niveau de la complicité que ma déception se situe, parce que c’est le côté affectif qui prime, je m’en rends compte en le racontant.

Au moment du cours, le matin du deuxième jour, j’avais écrit quelques mots sur une feuille au sujet de comment je me sentais et qu’est-ce qui se passait dans le groupe. Je m’assois et j’attends, je les regarde, je ne bouge pas, la cloche sonne, je prends mes présences comme d’habitude, je vais porter ma feuille de présence à la porte, pas un mot. La première phrase c’est : « Je suis déçu. » Je leur ai tout simplement dit : « Je suis tanné, on ne travaille pas ensemble. Il y a un groupe qui tire dans ce sens-là, un autre groupe tire dans un autre sens, un autre s’en va à reculons, moi j’essaie de tout rassembler, je suis fa-ti-gué ! Je ne travaillerai plus de même, je suis tanné ! » Ils m’écoutent évidemment. « Si vous décidez de travailler ensemble, je vais continuer à mettre de l’énergie, comme j’en ai mis depuis le début de l’année, on va continuer. Sinon, je vais m’en tenir au strict minimum, je vais prendre le livre et le cahier d’exercices, des petits examens. Point final. C’est à vous de décider. »

Je me suis dit aussi que si ça fonctionnait de cette façon, c’est peut-être parce qu’il fallait que je change certains élèves de place. Il y en avait trois ou quatre qui parlaient ensemble. Ça m’est venu en même temps que mon petit speech. Alors je termine en disant : « De plus, au prochain cours, il y aura un réaménagement de plusieurs places. Vous viendrez me voir au début du cours avant d’aller vous asseoir. » Il y en a un qui dit : « Tu me placeras pas là hein ? » C’est un élève qui brasse un peu plus, je lui réponds : « Tu vas t’asseoir où je vais te le dire. C’est clair ? » Et là, tout de suite en farce, il me répond : « T’es pas sérieux ! Je ne t’aime plus ! » Je lui ai dit sur un ton un peu moqueur : « C’est ça, va pleurer dans le corridor un petit peu et quand tu auras fini, tu reviendras, mais je vais t’asseoir là pareil. » Et là, tout le monde s’est mis à rire. C’était comme si c’était le signal que le speech était fini. L’atmosphère était revenue comme avant. Je leur donne mon plan de cours et finalement le cours passe, mais je me rends compte qu’il faut vraiment que je les change de place. J’ai réalisé durant cette période, qu’il y en avait un groupe plus terre à terre, des élèves plus intellectuels regroupés ensemble et les autres un peu plus indifférents. Quand je leur disais : « Vous tirez chacun de votre bord ! », j’ai vraiment réalisé dans ce cours-là que c’était vrai. Avant, je me promenais tout le temps dans la classe ; j'avais vu ça, mais sans vraiment y porter attention. Durant cette période, j’ai réalisé que c’était un problème. Ça marchait par petits clans. Durant l’exercice, je me promenais entre les rangées et ils me disaient : « Tu me laisses ici hein ? »

Comme j’ai pris une décision, je ne peux pas la changer. Leurs agissements n’étaient pas corrects, alors il faut qu’ils le comprennent, je dois leur montrer que leur attitude n’était pas correcte. Il faut que je poursuive ce que j’avais annoncé, le changement de place, sinon c’est ma crédibilité qui va en prendre un coup. Ils vont se dire : « C’est trop un bon gars, il ne le fera pas. » Je sentais que le groupe s’effritait. Pour le ramener, je me suis dit : « Après délibération, qu’est-ce que je vais faire ? Est-ce que je vais déplacer tout le monde ? » Ils travaillent ensemble depuis le début de l’année. Parfois, ils sont trois ou quatre proches, je me suis dit qu'il fallait que j’en laisse au moins deux ensemble, quatre, c’est plus rare. Donc, je les ai replacés par groupes de deux, sinon, la dynamique de groupe aurait complètement changé, ils n’auraient plus fonctionné. Il ne fallait pas que je perde cette complicité de groupe. Je savais qu’il ne fallait pas que je défasse le groupe ; j’aurais brisé toute la dynamique, les liens. Ça aurait fait un groupe anonyme et moi, avec de l’anonymat, ça ne marcherait pas.

J’ai refait les équipes sans trop les chambarder, déplaçant deux filles ici et deux gars là-bas... Sans les séparer, je vais amener quelques filles ici et des gars là, ça va les calmer. Finalement, ça m’a fait un bel ensemble. Je les ai placés deux par deux, à l’exception de celui qui est dérangeant et son copain ; eux je les ai placés chacun dans leur coin. Mais les autres qui travaillaient ensemble depuis le début de l’année sont demeurés deux par deux. Finalement, quand ils ont repris leur nouvelle place, le groupe n’était pas si mal. A la fin du cours, j'ai senti que c’était fini, pour eux aussi, que c’était correct. Je me suis dit qu'il n’y avait rien de brisé... De manière inconsciente, je suis même allé vérifier : je me suis promené dans les rangées, pendant qu’ils travaillaient, j'ai poussé le bras d’un élève qui était en train d'écrire et il a fait un barbouillage. Là, s’il réagissait en faisant une farce, alors je pouvais conclure que c’était correct, c'était réglé. En même temps, je leur montrais que je ne leur en voulais pas. C’est ça que ça veut dire quand j'agis comme cela. On peut avoir encore du plaisir... Les ponts ne sont pas coupés. En testant, je leur montre que c’est correct, maintenant on continue. Je le sens, car c’est très détendu et ils recommencent à placoter. Le cours continue et je vais juste tester. Ensuite, je vais m’asseoir en avant et je refais mon plein d’énergie ; ça fait du bien une fois de temps en temps. Ils s’en vont. Tout est repris comme d’habitude, je les salue : « Have a good week-end ! », etc.


1- Cet enseignant a une façon toute personnelle pour créer cette complicité. Il la décrit même de manière très vivante...

J’aime créer des liens très tôt en début d’année dans mes groupes, septembre-octobre. Quand je parle de créer des liens, je parle même de contacts physiques : je me promène dans les allées, je les bouscule un peu, un petit coup de coude. Plus l’année avance, plus ils se familiarisent avec moi. Au début, ils ne savent pas trop sur quel pied danser, ce n’est pas évident un homme d’une cinquantaine d’années qui les touche sans qu'il y ait de connotation sexuelle. Ils comprennent dès les premiers mois que c’est ma façon de m’amuser avec eux. Il y en a même un qui m'a dit au milieu de l’année : « Tu es différent des autres prof s, toi ! » Pas en termes de sexualité, il ne savait pas trop comment s’exprimer, mais dans le sens que je leur touchais et que je m’amusais avec eux. C’est sûr que je prends un risque. C’est ma façon de fonctionner, j’aime ça et ça me réussit. Je n’ai jamais eu de troubles. Les directeurs me préviennent à chaque année : « Attention, tu risques des problèmes. » Mais je prends les devants, je le dis en classe devant tout le monde. Je leur dis clairement au premier cours : « Quand j’enseigne, j'aime pouvoir vous taquiner, pouvoir vous bousculer un peu, vous arracher les cheveux un peu. Mais s’il y en a qui n’aiment pas ça, vous me le direz, je respecte ça. » Évidemment je leur parle de respect. Souvent, ils me connaissent de réputation. Je vois petit à petit comment doser avec les élèves. Par exemple, si je vois qu’un élève a toutes les réponses fausses, je fais une farce en le bousculant un petit peu : « Réveille-toi ! » Ou alors, j’en dépeigne un, alors que je sais qu’il n’aime pas se faire jouer dans les cheveux. Pas souvent, car je sais qu’il n’aime pas ça, mais juste un peu pour le faire réagir, il me dit : « Arrête ça ! » Je circule toujours, je bouscule l’un, je fais une farce avec l’autre, je ris avec l’un. S’il me fait une farce et qu’elle est drôle, je ris. Les autres disent : « Bon ! il est reparti encore à matin ! » Après une période où je me suis fâché, je vais toujours vérifier auprès des élèves si la relation, la complicité sont encore là.

2- Ce récit aborde aussi un autre aspect très important pour les stagiaires : la discipline. Notre enseignant nous livre ici comment il s'y prend...

Ils ont de la difficulté à me suivre, les stagiaires. Je leur dis au début que je n’ai pas un plan rigide. Dans ma tête tout est là, ma façon de fonctionner avec une telle ou un tel. Elle, je vais lui dire un beau bonjour, une autre est plus indépendante, je lui demanderai normalement : « How are you today ? » et c’est tout. Un des stagiaires m’a dit : « Je commençais à trouver que c’était pas mal la foire ! » Il m’a demandé pourquoi je ne m’étais pas choqué, pourquoi je n’avais pas crié. Je lui ai répondu : « Ça aurait servi à quoi ? Il fallait juste qu’ils sentent que moi je me reculais, que je m’éloignais parce que leur comportement était inacceptable. » Je prends mes distances physiques, je vais derrière mon bureau, tout près du tableau, encore plus loin d’eux et je les regarde froidement. Ça leur montre que moi, l’enseignant tel qu’ils le connaissent d’habitude, je ne suis plus là. Dans ma tête, il fallait qu’ils retrouvent un comportement adéquat s’ils voulaient que je me rapproche. Quand je prends un recul, ça fait que je peux continuer au lieu d’être frustré, déçu, au lieu de les traiter de « ma petite gang de... » « Tu vas voir, je vais les avoir demain avec un examen ! » Je préfère ça plutôt que de nourrir des sentiments négatifs. Ce genre de réflexion, moi je n’aime pas ça.

J'essaie d'être chaleureux tout en faisant en sorte que ça ne déborde pas. Quand on voit que ça déborde un peu, il faut revenir en avant pour se reculer physiquement. Ou alors, quand je vois que je suis allé un peu trop loin, que je les ai distraits un peu trop, je reviens en avant, au tableau ou au bureau. Ils comprennent, ils se calment, c’est comme si c’était moi l’élément dérangeant dans la situation. Quand c'est trop calme et que je m’ennuie, je repars. Pour les stagiaires, je leur dis : « Je sais que c’est déroutant. J’ai un plan de cours, mais pour le reste ça prend de l’humour, de la flexibilité. Sinon tu vas avoir de la misère avec moi, il y a beaucoup d’inattendu. » C'est aussi à travers les gestes : par exemple, je me mets à pleurer comme un enfant, pour faire semblant, parce qu’ils n’ont pas compris : « Oh ! My God, where is your brain today ? » C’est à travers des gestes aussi niaiseux que je passe mon humour. Ça peut être dérangeant à certains moments. Parfois, ils se racontent des farces, je leur demande alors de me les raconter pour qu’on puisse rire tout le monde. Il y a des fois où ils me la racontent, et d’autres fois non. Autrement dit, c'est un climat que je veux créer avant tout. Un climat qui permet un plus grand apprentissage, d'une façon sereine, sans être obligé de leur crier après pour les faire travailler. Je n'ai pas besoin de crier pour faire travailler mes jeunes. Ils arrivent, ils sont calmes, enfin, ils se calment quand ils arrivent dans ma classe. Je prends toujours une minute ou deux pour leur parler au début du cours, leur demander : « Comment ça va ? » « Êtes-vous de bonne humeur ? » « Si vous n'êtes pas de bonne humeur, dites-moi le je vais me calmer, je vais me fermer. » C'est par cela que je les ai, on fait une farce ou deux puis ils m'écoutent. J'enchaîne mon cours avec cela. Physiquement, émotivement, je ne sais pas comment le dire, ils sont là !